Les « gilets jaunes » ont commencé à occuper les ronds points et à manifester le 17 novembre dernier. Le mouvement a provoqué de nombreuses perturbations pour les commerces de centres-villes et à la périphérie des villes, en bloquant la circulation des voitures. Il y a également eu des dégradations importantes en marge des cortèges, qui ont touché en majorité des magasins et des banques. Suite à ces manifestations, qui se poursuivent avec plus ou moins d’ampleur chaque samedi, le gouvernement a mis en place des dispositifs d’aides à la trésorerie, pour permettre aux commerces touchés de poursuivre leur activité.
Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’État à l’Économie, a fait le point sur le nombre de commerces aidés. Au 28 mars, 8 877 entreprises avaient bénéficié de délais de paiement ainsi que de reports de charges sociales. 1 865 entreprises supplémentaires ont pu obtenir des mesures de délais de paiement et des reports de charges fiscales. Selon la secrétaire d’État, 1 000 entreprises supplémentaires ont appelé les pouvoirs publics à l’aide sur les quinze derniers jours. Selon Agnès Pannier-Runacher, l’État n’observe pas aujourd’hui de hausse du taux de défaillance dans les centres-villes.
Néanmoins, « on sait que des situations individuelles sont problématiques, notamment les commerces d'achats durables ou les restaurants ». Elle appelle les entreprises en difficulté à se rapprocher des services fiscaux afin de demander un accompagnement et des facilités de trésorerie. La trésorerie est une chose, les indemnisations une autre : d’après la Fédération française de l’assurance, le montant versé aux entreprises pour les pertes d’exploitation subies ainsi que pour l’indemnisation des dégradations sera de 175 millions d’euros.
Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’État à l’Économie, a fait le point sur le nombre de commerces aidés. Au 28 mars, 8 877 entreprises avaient bénéficié de délais de paiement ainsi que de reports de charges sociales. 1 865 entreprises supplémentaires ont pu obtenir des mesures de délais de paiement et des reports de charges fiscales. Selon la secrétaire d’État, 1 000 entreprises supplémentaires ont appelé les pouvoirs publics à l’aide sur les quinze derniers jours. Selon Agnès Pannier-Runacher, l’État n’observe pas aujourd’hui de hausse du taux de défaillance dans les centres-villes.
Néanmoins, « on sait que des situations individuelles sont problématiques, notamment les commerces d'achats durables ou les restaurants ». Elle appelle les entreprises en difficulté à se rapprocher des services fiscaux afin de demander un accompagnement et des facilités de trésorerie. La trésorerie est une chose, les indemnisations une autre : d’après la Fédération française de l’assurance, le montant versé aux entreprises pour les pertes d’exploitation subies ainsi que pour l’indemnisation des dégradations sera de 175 millions d’euros.